« Vacances improvisées ou programmées ? »

Voilà une question existentielle d’actualité, à l’approche des vacances de printemps ! Car après avoir philosophée sur le choix de la destination (ici) ou sur l’énigme de ce qu’on a oublié dans les valises (là), pourrez-vous me dire de quelle team il convient d’être pour des vacances parfaites ?

De ceux qui suivent leur instinct d’aventurier ou de ceux prudents qui s’en remettent au guide du routard ? De ceux qui se laissent porter pas leurs envies pour voir où leurs pas les mènent ou bien de ceux qui prévoient un programme détaillé où toutes les visites rentrent dans les cases avec des horaires bien définis.

Mais lorsqu’il s’agit de vacances en famille, avons-nous vraiment le choix ? Car si nous devions écouter les envies de nos adolescents, le programme pourrait bien se résumer à une grasse matinée, à un bullage en règle sur le canapé les yeux rivés sur le téléphone (plutôt que sur le livre à lire donné par la prof de français), et on aurait droit à un concert de protestations lorsqu’il s’agit de sortir pour prendre l’air… J’exagère à peine… Donc faut bien trouver des activités à faire !

Or, les vacances de printemps pour les Rominets, c’est en général une bonne occasion de découvrir une destination qu’on ne connait pas, et par conséquent une destination que j’ai envie de découvrir (au-delà des murs de la location cela s’entend).

Donc pas le choix, d’organiser un tant soit peu en amont : c’est parti pour un examen approfondi du Net pour trouver les incontournables et trucs sympas à faire ensemble…

Le gros inconvénient à cela : l’auto-spoiler… car tu ne peux pas planifier sans regarder les photos, et sans kiffer un peu en avance… avec le risque d’être déçue à l’arrivée.

S’ajoutent à cela les aléas de la météo, car c’est bien beau de planifier mais si l’essentiel de ta to-do liste est en extérieur et qu’il fait un temps exécrable (terme plus courtois que temps de M…) alors adieu vacances de mes rêves et bonjour déception (again)… Alors oui, on a toujours la possibilité de prier les dieux de la météo comme je dis souvent (Gillot-Pétré ou Dhéliat, c’est la liberté de culte) mais la garantie n’est pas de mise… alors invariablement, durant les 15 jours qui précèdent le départ, je suis collée H24 à l’appli météo, tout en me répétant en boucle pour me rassurer ou m’angoisser « ça peut changer ».

Personnellement, je suis de la team « organisation limitée », c’est-à-dire que je liste les points d’intérêt et une fois sur place, on avisera la veille pour le lendemain.

Mais sans pour autant être un électron libre de vacancier qui ne sait pas où il va, je pense que la meilleure des solutions serait de suivre quelqu’un qui a tout organisé pour toi, pas de risque de spoiler tout en préservant la joie de la primo-découverte… Comme je voudrais être dans cette catégorie « des suiveurs » mais manque de bol mon cher et tendre en fait déjà partie !

En tout cas, que vous abordiez vos vacances de façon organisée ou bien improvisée, l’essentiel reste d’en profiter, alors bonnes vacances à tous (pour tout de suite ou pour bientôt) !!!