" Le DNB..."

Voici un titre accrocheur parce qu’il semble qu’on aime bien mettre des acronymes à toutes les sauces, mais à notre époque on l’appelait tout simplement le Brevet des Collèges, et pas le Diplôme National du Brevet ! Mais j’avoue ça claque quand même le « DNB ».

Lily l’a fait ! Elle a passé le cap de ce premier examen, tel un rite initiatique, un marathon mental pour survivre à l'adolescence !

Et nous, nous avons traversé les méandres de l'orientation de fin de collège, ce qui nous avait donné un mal de tête pas possible lors de la réunion de rentrée (ici) c’est avéré aussi compliqué dans la pratique. Bon à savoir : Educonnect est ton meilleur ami dans tout ce processus digne du parcours du combattant (encore faut-il que le site fonctionne et qu’il ne soit pas saturé par les nombreux parents utilisateurs qui trépignent d'impatience).

Si vous êtes un ancien élève ou si vous étiez il y a une semaine à peine, en plein cœur de cette folle aventure, vous vous reconnaîtrez sûrement dans ces quelques lignes.

Ah, le brevet des collèges, cette première épreuve redoutée qui met à l'essai non seulement leurs connaissances, mais aussi leur capacité à étudier des matières dont on se demande parfois si elles ont réellement une utilité dans la vie quotidienne. Qui a vraiment besoin de calculer la longueur des côtés d’un triangle rectangle grâce au théorème de Pythagore ou bien prouver que des droites sont parallèles par la réciproque de Thalès !?

Une chose est sûre, le brevet des collèges met leur cerveau en ébullition, avec risque de claquage de neurones appelé aussi trou de mémoire : ce moment où tu as mémorisé une formule mathématique, mais le cerveau décide de la faire disparaître au moment crucial de l'examen. C'est la panique, reste plus qu'à prier pour que cela revienne miraculeusement, ou à inventer une réponse farfelue dans l'espoir d'impressionner le correcteur, quitte ou double : ça tombe bien les probabilités sont aussi au programme.

Et que dire des fameuses épreuves de français et de rédaction ? On vous demande de développer un argumentaire structuré en quelques lignes, mais au final, on se retrouve avec un amas de mots qui semblent n'avoir aucun lien logique entre eux. On se demande alors si le correcteur, face à cette incohérence totale, va s'esclaffer de rire ou pleurer de désespoir en lisant leurs copies. Je ne parle même pas des prouesses en orthographe au cours de la fameuse dictée (oui ça existe toujours) heureusement que les notes ne se décomptent pas en négatif car les points s’envoleraient « comme neige au soleil ».

Mais finalement, qu'ils soient quasi certain de l’avoir, qu´ils visent la mention ou juste la moyenne, après le stress des révisions, le jour de l'examen arrive enfin, se mélangent alors sentiments d’anxiété et de soulagement pour tous les collégiens devant leurs pages blanches prêtes à se noircir de mots intelligents (ou pas)… Relativisons en citation " Il n'y a pas de réussites faciles ni d'échecs définitifs" M. Proust.

Alors que certains considèrent que ce DNB ne sert à rien car il est presque acquis pour ceux qui auront travaillés toute l’année, et qu’il n’est même pas exigé pour rentrer au Lycée, il a le mérite tout de même de préparer nos jeunes élèves à un examen national en conditions réelles…

Quel est le verdict pour Lily ? Les résultats devaient être diffusées cette semaine, à partir du 5 juillet, pour l'Académie de Versailles, il aura fallu attendre le mercredi 7, histoire de monter un peu la pression d'un cran supplémentaire... Mais au final, oh joie de voir apparaître sur l'écran "ADMISE - MENTION BIEN" l'équivalent d'un petit 15/20 et comble de tout, Lily la blasée qui nous réplique : mouais mention bien, comme tout le monde quoi... Jamais contents ces gosses !!! En tout cas, les parents ils sont satisfaits eux 😊.

Je souligne au passage que l´annonce des résultats se fait donc en ligne désormais ! Rien d’étonnant pour cette génération ultra-connectée atteint de flemmingite avancée... où est passé le temps où nous nous déplacions pour chercher notre nom sur les listes affichées sur les panneaux de l’établissement ? Une pratique qui semble old-school mais qui avait le mérite de revoir une dernière fois nos potes, et surtout de pleurer ou rire ensemble (en fonction des résultats)… bref un semblant de solidarité en réalité non-virtuelle.

Maintenant que la pression est derrière nous, il est grand temps de penser aux vacances !!!