« Arrêtez les pendules… »
Suspendez le temps encore un instant ou encore mieux remontez les aiguilles de quelques tours pour que ne durent ses derniers moments… Du temps, on en n'a jamais assez à partager avec ceux qu’on aime et du temps on en voudrait un peu plus pour que Maurice soit encore et toujours à nos côtés.
Le coffre à bisous enferme tout plein de souvenirs, des bons pour la plupart mais la vie ne serait pas ce qu’elle est sans des mauvais jours à subir, sans de la tristesse, de la peine et la perte. Comme je l’ai déjà certainement déjà noté dans un coin du blog, écrire ses larmes est parfois un réconfort pour l’auteur : mettre des mots sur la rancœur c’est mettre un pansement sur son cœur. Alors aujourd’hui, j’écris pour partager ma peine, pour panser le chagrin que nous partageons tous.
Car Papy Momo s’en est allé, emporté par la maladie, la chimio et les traitements n’y ont pas suffi… Le temps n’a pas voulu faire de trêve, le confinement nous a séparé, et tout ce qu’il désirait le plus c'était de retourner chez lui, dans sa maison en Aveyron.
Les médecins se sont trompés, les semaines annoncées se sont écourtées en jours, nous privant pour certains d’un dernier au-revoir, d’un dernier sourire ou d’un dernier baiser. Mais, il est parti sereinement comme il le voulait, dans sa chambre avec vue sur Almont, dans un dernier regard sur sa nature qu’il aimait tant, et en fermant les yeux pour la dernière fois.
Il est parti, mais il n’est pas bien loin, il reste pour toujours et à jamais dans nos cœurs et celui des Rominettes.